Les Royaumes Oubliés / Sandro Matgerion

Sandro Matgerion

Race: Humain
Age (au début de l'aventure): 23ans
Frères / soeurs : aucun(e)
Né à: Eltabar, capitale du tarch d'Eltabar, Thay


Sandro est le fils unique de marchands vendant divers objets y compris magiques (de faible puissance toutefois) et vivant à Eltabar. Le garçon grandit dans un cocon tranquille, puis se découvrit une passion pour les armes ET les arts profanes. Cependant, il n'avait visiblement aucune capacité dans ce dernier domaine. Sandro se concentra donc sur l'art de la guerre. Par chance, le meilleur ami de son père était un maître-d'armes relativement connu dans la région, qui donnait un entraînement complet de combattant à quiconque voulait se forger une réputation de guerrier, que ce soit dans la milice ou parmis les aventuriers... contre espèces sonnantes et trébuchantes. Pour Sandro, cet entraînement fut gratuit au vu de l'amitié qui liait cet homme à son père. C'est ainsi à partir de ses 13ans qu'il commença à être formé par le maître-d'armes Ulric Stenrid. Le premier jour, ils se trouvaient dans une grande salle, avec au centre un grand cercle dessiné:
"Eh bien eh bien, mon garçon, pour commencer cette belle journée, je vais te laisser choisir avec quel type d'arme tu désire commencer."
Un étalage impressionant s'étendait devant l'enfant: lances, épées, haches, boucliers. Ni une ni deux, il mis à part une épée longue et une hallebarde de côté. Après un moment de réflexion, il décida de commencer par l'épée, arme la plus courante.
"Ah, l'arme classique si je peux dire... Tu as failli me surprendre en prenant d'entré une arme d'hast. Bon, n'attendons pas plus longtemps! Allons dans le cercle, je vais te montrer les rudiments du combat."

Trois ans plus tard, Sandro, qui progressait assez vite, avait assimilé la totalité de l'enseignement que lui donnait Ulric (qui approchait de la cinquantaine), notament sur les épées à une ou deux mains et sur les armes d'hast. Le corps du jeune homme s'était dévellopé et il avait gagné en assurance. Lorsqu'il arriva à la salle d'entraînement, le maître-d'armes vint l'accueillir:
"Voilà le champion!
-Bonjour, Ulric. Comment vas-tu?
-Malgré mon vieux corps? En pleine forme! Mais assez, aujourd'hui est probablement le dernier en ce qui concerne ta formation.
-Comment ça?
-Eh bien je n'ai tout simplement plus rien à t'enseigner, bonhomme... C'est que tu as appris très vite, même si tu ne t'en est pas rendu compte.
-Euh...
-Aussi, ce jour sera un peu particulier car nous allons nous affronter pour de bon. Il faudra frapper pour blesser. Pas à mort, rassure-toi, mais suffisament pour faire pisser de sang l'adversaire! Allez... en place!"
Hésitant et quelque peu inquiet, Sandro choisit une épée à deux mains comme Ulric et prit place dans le cercle et se mit en garde. A peine ce fut fait qu'Ulric se trouvait déjà sur lui, attaquant de toute part. Déterminé et confiant, Sandro bloqua et évita les attaques une à une, sans pour autant tenter d'attaquer son maître:
"Bordel, frappe ahuri! C'est pas comme ça que tu gagnera un combat! Tranche et cogne si tu veux parvenir à quelque chose, je ne te vois que reculer!
-Je... *tout bas* et merde
Une estafilade lui barrait la joue et le sang commença à couler. Resserant la poignée de son arme, Le jeune homme se mit à attaquer de plus en plus furieusement, parvenant à faire reculer son adversaire de quelques pas.
Au bout d'une dizaine de minute, pas une goutte de sang supplémentaire fut versée. S'écartant, les deux adversaires reprirent leur souffle avant de se lancer à nouveau à l'attaque. Ayant remarqué une faille dans la défense d'Ulric, Sandro feinta puis plongea sur l'ennemi, entaillant la poitrine du maître-d'armes. Quelques instants plus tard, les deux hommes, emportés par le combat, ne se voyaient plus comme de simples adversaires mais comme des ennemis. Le duel redoubla de férocité et le vieux combattant, ayant bien plus d'expérience, prit vite le dessus sur Sandro malgré la jeunesse de ce dernier. Il se trouva bientôt désarmé et à la merci du maître-d'armes qui plongea sur lui, pointe de l'épée en avant. Instinctivement, Sandro leva le bras et un rayon de glace vint transpercer la gorge d'Ulric, surprit par la tournure et l'attaque inattendue du jeune homme mais aussi et surtout désolé après avoir réalisé ce qui s'était passé. Sandro tomba à genoux auprès de son maître, la bouche béante et un air désespéré au visage. Ce fut à ce moment que les parents du garçon entrèrent, tout souriants, ne se doutant de rien. Pendant qu'il entrait, Abodan lança à haute voix:
"Alors Ulric, comment se... Sandro? Qu'est ce qui... Ulric? ULRIC!
-Père, je...
Sandro se retrouva allongé sur le sol, après avoir reçu une claque monumentale venant de son père... la seule depuis qu'il était venu au monde. Tournant la tête, il vit que sa mère se trouvait toujours à l'entré, les mains devant la bouche pour s'empêcher de crier. Il se remit sur les genoux. La vue du jeune homme se brouilla alors que ses larmes tombaient au sol:
"Je n'ai pas voulu... je n'ai pas voulu...
-TAIS-TOI!!!
Relevant la tête, Sandro pu voir sur le visage de son père des larmes coulant abodament et en même temps un regard enragé:
"Tu l'as fais... ça me suffis amplement, chien... tu as tué Ulric...
-Mon amour, arrêtes, je t'en prie..."
La mère de Sandro avait accouru et s'interposa entre son mari et son fils. A peine conscient de ce qu'il faisait, l'homme repoussa violement sa femme qui trébucha sur une des armes à terre. Sa nuque percuta la table sur laquelle étaient posées plusieurs armes. Le corps sans vie s'effondra doucement sur le sol. Horrifié, père et fils regardèrent un long moment le corps, sans pouvoir bouger le moindre muscle. Sandro fut le premier à reagir. Sa vue totalement brouillée par la rage et les larmes, il se jeta sur son père à peine conscient de se qu'il faisait:
"TU VAS CREVER, SALOPARD!"
Ce n'est que lorsque son poing heurta la tempe de son père qu'il aperçu des éclairs crépiter le long de son avant-bras. L'électricité passa de son poing au corps de son père qui fut prit de spasme et qu'il s'effondra, un filet de sang encore légèrement électrifié coulant le long de sa tempe. Hurlant de désespoir, Sandro s'écroula à genoux et resta ainsi un long moment. Puis il sortit en titubant de la salle, renversant un chandelier près d'un meuble en bois... Arrivé dehors, le jeune homme se mit à courir le plus vite possible dans les rues qui étaient désormais presque désertes, la nuit commmençant à tomber.

La suite arrivera quand elle arrivera... bientôt quoi